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Théâtre (PORT)

Monologue d'une femme nommée Maria à sa patronne

Sara Barros Leitão / Cassandra

Samedi 27 avril 2024

20h00

Tout public

Durée: 1 h 40

Grande Salle

Plein tarif CHF 50.–
Tarif réduit CHF 45.–
-26 ans et étudiant·es CHF 25.–
-16 ans CHF 15.–

Monologue d’une femme nommée Maria à sa patronne est un titre emprunté à un texte de Nouvelles Lettres Portugaises*, ouvrage qui s’est vu censuré et qui a coûté la liberté à ses autrices. Depuis la création du premier Syndicat du Travail Domestique au Portugal en 1974, on découvre l’histoire du travail des femmes, leur organisation, leurs revendications et leurs luttes. C’est l’histoire du travail invisible qui fait bouger le monde !

C’est l’histoire trop méconnue, et passée sous silence, de celles dont nul ne connaît les noms. C’est l’histoire des femmes qui nettoient le monde, des femmes qui soignent le monde, des femmes qui produisent, éduquent et préparent la force de travail. Des femmes de ménage aux dirigeantes syndicales, de nombreuses personnes ont été interviewées ; les archives du Syndicat du Travail Domestique ont été épluchées, et des livres, des vidéos, des thèses, ainsi que des articles ont été passés au crible. Mais avant tout, la parole a été donnée à toutes ces personnes ! À ces personnes « presque-de-la-famille », comme les nomment leurs patrons. De la première mobilisation de femmes de ménage au Portugal en 1921, à Lisbonne, à l’exode de milliers d’enfants et de jeunes filles de l’intérieur du pays vers les grandes villes pour travailler comme bonnes à tout faire, à la fondation du Syndicat, en passant par les fragilités de la loi du travail domestique toujours en vigueur, Monologue d’une femme nommée Maria à sa patronne est une contribution à l’écriture de l’histoire du travail des femmes. Le spectacle dure exactement 1 h 40, le temps d’un cycle de lessive.


« (...) Sara semble murmurer au public : « Regarde tout ce que je peux te raconter sur toi et sur ton histoire, compagne, le temps d’une lessive, du fait que je n’ai pas à laver ce linge à la main. » Jornal público, Ipsilon


*Les Nouvelles lettres portugaises, de Maria Isabel Barreno, Maria Teresa Horta et Maria Velho da Costa, connues comme les « trois Maria », est une œuvre hybride et fragmentaire, composée de lettres, poèmes, rapports, textes narratifs, essais et citations. Le livre, jugé scandaleux, fut interdit à sa sortie et les auteures arrêtées.

Créatrice et interprète Sara Barros Leitão Assistante de création Susana Madeira Coordinatrice de recherche Mafalda Araújo Conception lumière Cárin Geada Conception sonore José Prata

Costumes et décor Nuno Carinhas
Production Susana Ferreira
Opérateur son Mariana Guedelha ou Maria Peres 

Opérateur lumière Cárin Geada ou Joao Teixeira 

Couture Ponto Sem Nó
Conception machinerie Antonió Quaresma 

Enregistrement vidéo Mariana Vasconcelos 

Conception graphique Marta Ramos


Coproduction/résidence de création O Espaço do Tempo
Coproduction 23 Milhas, Fundaçao Centro Cultural de Belém, A Oficina, Cine teatro, Louletano, Teatro Académico Gil Vicente, Teatro do Noroeste/Centro Dramático de Viana, Teatro Municipal Baltazar Dias, Teatro Nacional Sáo Joáo, Teatro Viriato
Projet financé par Republica Portuguesa et Direcçao Geral das Artes 

Partenaire Livraria Poetria


Les morceaux musicaux suivants sont utilisés au cours du spectacle : Libertango, de Astor Piazzolla, version live du 18.05.1977 pour la Radio Télévision Suisse ; A Life on the Ocean, interprété par la HM Royal Marines Band, publié en 2017 par Bandleader Recordings.


Création le 4 novembre 2021 au Centro Cultural de Bélem, Lisbonne.

Dossier de presse
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